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Eveillez vos esprits à de nouvelles cultures

LA CULTURE

Le Cameroun compte des centaines de royaumes traditionnels (Bodjongo’a Mbèdi, Akwa-Nord, Bali-nyonga, Bafut, Bafoussam, Foumban…) pour la plupart concentrés près du littoral, ainsi que dans le nord et l’ouest du pays. Bodjongo’a Mbèdi, sur le littoral, fait exception car sa dynastie royale remonte au-delà du xe siècle alors que la plupart des autres ont été fondées au xvie siècle.Ces royaumes sont organisés autour de la figure emblématique du chef qui exerce son pouvoir dans le cadre d’un système très hiérarchisé

où gravitent épouses, adjoints, notables qui sensibilisent les enfants aux rites ancestraux, accompagnés de dignitaires qui récoltent les herbes et les racines dans les forêts sacrées pour les sociétés secrètes, de serviteurs dévoués, d’artistes peintres, de sculpteurs et de groupes d’adolescents qui constituent des gardes structurées.

 

LES LANGUES

On recense au Cameroun plus de 250 dialectes assimilés aux langues nationales, parmi lesquelles on trouve le Duala, l’Ewodi, le Yabassi, le Bodiman, le Tikar, le Pongo, l’Abo, le Balimba, le Bamoun, l’Ewondo, le Bassa, le Bakweri, le Bulu, le Peul ou Foulbé, le Haoussa, les langues Bamiléké composées de plusieurs sous-ensembles comme le Fe’efe’, Nufi ou Bafang, le Ghomala’ (BahamBandjounBatiéBansoaBandenkop), le Medumba (Bangangté), le Yemba (Dschang), le Ngomba’a (Bamesso)… et bien d’autres.

Contrairement à la majorité des autres pays africains, le Cameroun n’a pas de langue nationale dominante ou commune. Cependant, la jeunesse urbaine a créé une forme d’argot complexe dit camfranglais (mélange de français, d’anglais, de locutions vernaculaires camerounaises et même du verlan) qui varie selon les villes. L’on s’exprime en « pidjin » un mélange d’anglais et d’argot. Quant aux commerçants, ils négocient très souvent en pidjin english(forme de créole anglais) depuis plus de 50 ans.

ARTISANATS

Il n’existe pas un seul art monolithique au Cameroun, mais une multiplicité de styles et de traditions coïncidant plus ou moins avec les ethnies et les royaumes. La manière la plus commune d’aborder les différents styles consiste à considérer l’origine ethnique des objets. Elle correspond le mieux aux notions d’art primitif, d’art premier ou d’art tribal. Aux yeux du grand public, ce sont ces traditions qui incarnent le plus immédiatement l’art africain. Elles sont principalement constituées de statuetteset de masques. Cette forme d’art ne prend tout son sens que lorsqu’elle est remise dans le contexte des croyances et des cérémonies au service desquelles elle se met. Si l’art Bamiléké et Bamoun, l’un des plus riches d’Afrique, se rattache à la zone du Bénin par certains aspect, l’art FangBéti et Batéké, célèbre par ses miniatures, ou par ses masques et ses reliquaires d’ancêtres à plaques métalliques, annonce celui du bassin du Congo.

Musique, chant, dance

On recense au Cameroun plus de 250 dialectes assimilés aux langues nationales, parmi lesquelles on trouve le Duala, l’Ewodi, le Yabassi, le Bodiman, le Tikar, le Pongo, l’Abo, le Balimba, le Bamoun, l’Ewondo, le Bassa, le Bakweri, le Bulu, le Peul ou Foulbé, le Haoussa, les langues Bamiléké composées de plusieurs sous-ensembles comme le Fe’efe’, Nufi ou Bafang, le Ghomala’ (BahamBandjounBatiéBansoaBandenkop), le Medumba (Bangangté), le Yemba (Dschang), le Ngomba’a (Bamesso)… et bien d’autres.

Contrairement à la majorité des autres pays africains, le Cameroun n’a pas de langue nationale dominante ou commune. Cependant, la jeunesse urbaine a créé une forme d’argot complexe dit camfranglais (mélange de français, d’anglais, de locutions vernaculaires camerounaises et même du verlan) qui varie selon les villes. L’on s’exprime en « pidjin » un mélange d’anglais et d’argot. Quant aux commerçants, ils négocient très souvent en pidjin english(forme de créole anglais) depuis plus de 50 ans.

CINEMA

L’histoire du cinéma camerounais débute à Paris avec un documentaire de Jean-Paul Ngassa sur la situation des étudiants camerounais en France, Aventure en France (1962). Ce même thème inspire Thérèse Sita-Bella, la réalisatrice de Tam-tam à Paris (1963).

Pour que les Camerounais se mettent au cinéma, il a fallu attendre 1966 et la sortie du film Point de vue n° 1 réalisé par Dia Moukouri pour apprécier le premier long métrage de cinéma tourné au Cameroun.

 

De retour au pays, Ngassa se met au service du jeune État et produit des films comme Une nation est née (1970).

Jean-Pierre Dikongué Pipa après Muna Moto, 1975, Grand prix Fespaco 1976) obtient plusieurs succès auprès du grand public avec Histoires drôles, drôles de gens (1983) et Badiaga (1986).

Daniel Kamwa (Boubou cravate, 1972; Pousse-Pousse, 1975; Notre fille, 1980; le Cercle des pouvoirs, 1997), Jean-Marie Téno (De Ouaga à Douala en passant par Paris, 1987; Clando, 1996), Jean-Pierre Bekolo (Un Blanc pauvre ?, 1991; Douala, quartier Mozart, 1992; le Complot d’Aristote, 1997) et Bassek ba Kobhio (Sango Malo le maître du canton, 1991; le Grand Blanc de Lambaréné, 1994), tentent de poursuivre l’œuvre de leurs aînés, en abordant avec franchise les problèmes posés à la société camerounaise, ses pesanteurs sociologiques, culturelles et politiques.

Dans les années 2000, une nouvelle génération de cinéastes camerounais émerge avec notamment Joséphine Ndagnou, dont le film Paris à tout prix a enregistré 70 000 entrées en 2008.